Pendant le sommeil, les muscles, la langue, les tissus du palais et de la gorge se relâchent et peuvent bloquer partiellement le passage de l’air dans les voies respiratoires supérieures. Ainsi une résistance au passage de l’air se crée, ce qui fait vibrer les tissus, provoquant le bruit du ronflement.

Plusieurs facteurs sont susceptibles de rétrécir les voies respiratoires :

• Le surpoids : un excès de graisse au niveau du cou contribue à l’obstruction du pharynx

• Un relâchement excessif de la luette, du voile du palais et de la langue, qui « tombent » vers la gorge

• Des amygdales trop volumineuses, en particulier chez les enfants

• Une obstruction nasale, due à un rhume, à une déviation de la cloison nasale, à des allergies ou une sinusite chronique

• La position de sommeil : Sur le dos, du fait de la gravité, la base de la langue bloque le passage de l’air

• Avec l’âge, les tissus perdent de leur tonicité et se relâchent

• La fumée du tabac irrite les voies respiratoires et les muqueuses, ce qui réduit les conduits et rend le passage de l’air plus difficile. Le ronflement est en général proportionnel à la consommation de tabac.

• Les boissons alcoolisées exercent un effet vasodilatateur qui accentue le relâchement musculaire

• Les somnifères ont également un effet sur le tonus musculaire et favorisent le relâchement du palais, ce qui amplifie le ronflement